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parasitose délirante

  • Croyance selon laquelle on est infesté par des organismes vivants comme des poux, des puces, des champignons, etc.

  • Croyance ferme et fixée, malgré les preuves du contraire

  • Peut être une affection primaire ou secondaire à :

    • Troubles psychiatriques (démence, schizophrénie, dépression)

    • Conditions médicales sous-jacentes

    • Consommation de drogues à des fins récréatives

    • Médicaments prescrits

Quel est l’impact psychologique de la parasitose délirante ?

  • Cause une détresse importante, un isolement et peut conduire à la dépression

  • Les patients présentent des taux élevés de comorbidités psychiatriques et psychologiques, notamment une mauvaise qualité de vie, de l’anxiété, de la dépression et des problèmes liés à l’apparence.

Approches psychodermatologiques pour le traitement des parasitoses délirantes

  • Le traitement est difficile car les patients rejettent généralement l'aide psychiatrique en raison de la stigmatisation et de leur forte croyance en l'infestation physique.

  • La gestion de la DP nécessite une approche d'équipe impliquant des dermatologues, des psychiatres et des parasitologues

  • Les cas graves peuvent bénéficier de médicaments psychopharmacologiques

  • L’établissement d’une relation thérapeutique de confiance est essentiel pour la réussite du traitement

Références

Reich, A., Kwiatkowska, D. et Pacan, P. (2019). Délires de parasitose : une mise à jour. Dermatologie et thérapie, 9(4), 631–638. https://doi.org/10.1007/s13555-019-00324-3

Shah, R., Taylor, RE et Bewley, A. (2017). Exploration du profil psychologique des patients atteints d'infestation délirante. Acta dermato-venereologica, 97(1), 98–101. https://doi.org/10.2340/00015555-2423

Campbell, EH, Elston, DM, Hawthorne, JD, et Beckert, DR (2019). Diagnostic et prise en charge de la parasitose délirante. Journal of the American Academy of Dermatology, 80(5), 1428–1434. https://doi.org/10.1016/j.jaad.2018.12.012

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