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thérapie psychopharmacologique

La thérapie psychopharmacologique joue un rôle essentiel dans la prise en charge des troubles psychodermatologiques, où les maladies cutanées sont influencées ou exacerbées par des facteurs psychologiques. En s'attaquant aux composantes psychiatriques sous-jacentes, ces thérapies peuvent améliorer considérablement les symptômes dermatologiques et le bien-être général des patients.

 

Médicaments psychotropes couramment utilisés en dermatologie

 

Antidépresseurs

  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : la fluoxétine, la sertraline et l'escitalopram en sont des exemples. Les ISRS sont efficaces pour traiter des affections telles que les démangeaisons chroniques, la trichotillomanie et les excoriations psychogènes. Ils réduisent les comportements compulsifs et améliorent l'humeur, brisant ainsi le cycle démangeaison-grattage.

  • Antidépresseurs tricycliques (ATC) : l'amitriptyline et la doxépine en sont des exemples. Ces agents ont des propriétés antihistaminiques et sédatives, ce qui les rend particulièrement efficaces contre les démangeaisons nocturnes et l'urticaire chronique.

  • Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) : des médicaments comme la duloxétine peuvent être bénéfiques pour les patients souffrant d'affections dermatologiques accompagnées de douleurs chroniques, comme dans la dermatite atopique ou le lichen simplex chronique

 

Antipsychotiques

  • Les antipsychotiques sont utilisés dans les cas graves ou réfractaires de délires de parasitose.

  • Antipsychotiques de deuxième génération (ADG) : des médicaments comme la rispéridone, l’olanzapine et l’aripiprazole sont désormais préférés en raison de leurs meilleurs profils d’effets secondaires et de leur efficacité dans la réduction des symptômes délirants.

 

Anxiolytiques

  • Les médicaments anxiolytiques aident à soulager l’anxiété qui aggrave souvent les affections cutanées comme le psoriasis, l’acné et l’eczéma.

  • Benzodiazépines : Ces médicaments à court terme (par exemple, le lorazépam, le clonazépam) peuvent réduire le stress aigu et son impact dermatologique. Cependant, ils ne sont pas recommandés pour une utilisation à long terme en raison du risque de dépendance.

  • Buspirone : Anxiolytique non benzodiazépine, la buspirone est utile pour gérer l’anxiété chronique chez les patients atteints de troubles psychodermatologiques sans le risque de sédation des benzodiazépines.

 

Appui scientifique aux médicaments psychotropes en dermatologie

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